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atlan

clémence

yael grobglas (négociable)

{ LIBRE }   { RÉSERVÉE }   { PRISE }

SA PRÉSENTATION

CLÉMENCE est une jeune FEMME, âgée de SEIZE ANS. Dans la cour FRANÇAISE, elle occupe le poste de DEMOISELLE DE COMPAGNIE, ce qui fait d'elle une DOMESTIQUE. Elle fait partie du groupe SMALL HANDS.

Elle est jouée par PSEUDO, qui a rejoint notre communauté le DATE.

SON ENTOURAGE

FLORENTIN ATLAN  jumeau. GAËL DE VOGUE  père (caché). MARGOT DE VOGUE belle-mère (cachée) et maîtresse.

SES TRAITS DE CARACTÈRE - .

SON ASPIRATION -

ON LA DÉCRIT COMME - 

SA PLUS GRANDE PEUR - 

SA PLUS GRANDE FIERTÉ - 
SON PLUS GRAND REGRET - 
SA PLUS GRANDE VERTU - 

SA BIOGRAPHIE

let me introduce her

Nés au début de l'été 1659, au bord des champs de la campagne entourant la ville de Dreux, dans le centre du royaume Français, les deux jumeaux tuèrent leur mère, l'épuisement et les complications de l'accouchement laissant couler son sang dans les plantations. La pauvre femme qui se rendait à une réception, persuadée que les enfants n'arriveraient pas ce jour-là, ne vit jamais ni le visage de ses chérubins, ni la beauté du banquet. Elle eut à peine le temps de souffler le prénom des deux enfants. 

Leur père étant inconnu de la demoiselle de compagnie qui les avait accouché, puisque leur mère n'était pas mariée, et n'ayant aucune famille proche à laquelle être confiés, Eulalie, qui avait toujours loyalement servi sa maîtresse, décida de faire passer les deux enfants pour siens, n'ayant pas le cœur à les abandonner devant un couvent, et n'ayant pas l'argent de payer une nourrice, et surtout parce que la mère des jumeaux lui avait toujours mandé de prendre soin de ses biens si elle venait à périr. 

Les deux enfants, malgré un caractère opposé, furent inséparables, et c'étaient là des valeurs que leur avait inculqué leur mère adoptive. Florentin sentait en lui le besoin de protéger sa sœur contre les autres, préservant égoïstement la relation fusionnelle qu'il entretenait avec elle. Froid et valeureux, le jeune garçon développa des traits de caractère dont on supposa qu'ils venaient de son géniteur, leur défunte mère étant bien plus proche du caractère de la jeune Clémence. Très calculateur et presque violent, Florentin apprit par lui-même à se battre, défiant les enfants des villages alentours, et par la même occasion l'autorité d'Eulalie. 

La jeune Clémence, elle, était douce et naïve, confortée dans l'idéal d'une bonne épouse par celle qu'elle appelait mère. Au visage aussi lisse que sa personnalité, Clémence était une petite fille très soigneuse, mais aussi très influençable, et son frère la sortit bien souvent de mauvais pas. Combien de fois durant son enfance ne se cacha-t-elle pas derrière la carrure de plus en plus imposante de son jumeau, ou ne rentra-t-elle pas dans leur demeure en larmes ? 

Mais plus les années passaient, et plus les adolescents étaient en quête d'identité. Florentin fut le premier à ressentir le besoin irrépressible de connaître son père, à défaut de pouvoir connaître sa mère. Pour ne pas inquiéter le cœur tendre de sa sœur, il quitta la demeure sans en prévenir personne. Lorsque Clémence découvrit, au petit matin, l'absence de son frère, un grand vide glaça son cœur. La demoiselle qui était toujours joyeuse se referma. Ayant perdu la dernière personne qui partageait son sang mais surtout trahie par la seule personne en laquelle elle avait une confiance aveugle, on ne vit plus aucun sourire sur le visage de Clémence, auparavant si rayonnante. Ses paroles tranchantes repoussèrent toutes les tentatives d'approche qu'avaient pu entreprendre quelques prétendants. Comment, sans figure paternelle, et tout juste abandonnée par son frère, la jeune femme qu'elle était aurait pu faire confiance à un homme ? 

Pourtant, si Florentin n'avait pas prévenu sa sœur, c'est qu'il ne voulait pas lui mettre de faux espoirs en tête, et qu'il tenait à la protéger. Pendant de longues journées, il traversa la campagne qui l'avait vu grandir, et rencontra de nombreux paysans qui lui accordèrent généreusement un repas ou une paillasse. Mais une seule de ses familles a marqué l'esprit du jeune homme, qui vivait à la limite entre la ville et la campagne parisienne. Les Salvignac, des petites gens dont la mère et la fille se tuaient à la tâche pour s'occuper du père de famille, lourdement blessé en servant le Roi. Développant rapidement une relation de confiance avec Jeanne, qui avait approximativement le même âge que lui, Florentin se trouva à lui dévoiler ce pourquoi il avait entreprit son long périple, et la brune, lingère qui se faisait discrète dans de nombreuses maisonnées parisiennes, puis en apprendre un peu plus pour lui. Elle découvrit ainsi Gaël de Vogue, un protestant qui était à la recherche, après la mort récente de son épouse, de la femme qu'il avait toujours aimé, et dont il avait appris la grossesse seize ans plus tôt. 

Il n'en fallut pas plus à Florentin pour se rapprocher de la cour, où il put décrocher une charge de palefrenier. Suffisant pour vivre auprès de son potentiel père, mais pas assez pour l'approcher personnellement. Il ne fallut pas longtemps pour envoyer une missive à sa sœur, lui demandant de le rejoindre à la cour, restant vague sur les raisons, ne souhaitant pas être lu par d'autres personnes que sa sœur. C'est ainsi que Clémence débarqua quelques mois après son frère à la cour. Très vite employée en tant que demoiselle de compagnie, c'est par la plus grande providence que Clémence fut recommandée à celle qui se trouvait être la nouvelle épouse de son potentiel père, Margot. 

Les deux adolescents sont donc à la recherche d'un moyen qui pourrait leur en apprendre un peu plus sur l'homme que Clémence côtoie chaque jour.

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